AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunisie : Said Aidi part en étant rassuré sur l’emploi en 2012

Tunisie : Said Aidi part en étant rassuré sur l’emploi en 2012

La baisse de la pression sociale, l’identification des problèmes et l’engagement de plusieurs réformes constituent autant de facteurs rassurants qui augurent d’une année beaucoup moins difficile que celle qui l’a précédée, a affirmé, samedi à l’agence TAP, M. Saïd Aidi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

«Il faut avoir le courage de continuer les réformes déjà engagées et entamer d’autres, notamment dans le secteur de l’enseignement d’une manière générale (enseignement supérieur, formation professionnelle et éducation) ainsi que dans l’administration tout en misant sur le développement des ressources humaines», a-t-il ajouté.  Il a mis l’accent sur la nécessité de préserver les points forts de la Tunisie en tant que pays ouvert, moderne et tolérant, en accordant une attention particulière au jeunes et en continuant à rétablir la confiance et le dialogue entre le pouvoir politique, la société civile et le monde économique.

Le ministre a souligné qu’après le 14 janvier, le gouvernement provisoire a été confronté à une économie à l’arrêt et à une jeunesse révoltée qui voulait « tout et tout de suite». «On parlait de 500 mille demandeurs d’emploi alors qu’il y en avait plus de 700 mille dont 200 mille diplômés du supérieur», a-t-il indiqué.
Le ministre a souligné que le nombre sans cesse croissant  des diplômés du supérieur, le déséquilibre entre le nombre des titulaires de diplômes universitaire (80 mille chaque année) et celui des diplômés de la formation  professionnelle (40 mille par an), la stagnation économique et l’absence de dialogue national étaient les principaux problèmes auxquels le secteur de l’emploi était confronté.
« Il y a aussi très peu de dispositifs réels liés à la promotion de l’emploi, de la formation et du développement régional équilibré dans le code des investissements » a-t-il ajouté.

Pour résoudre ces problèmes, il faut de l’argent, de l’analyse et de la prévision, a souligné le ministre , rappelant, à cet égard, les principales réformes mises en place par le gouvernement provisoire dont la réforme de la microfinance et le fonds générationnel.  Il a indiqué que 142 mille personnes ont bénéficié jusque là du programme de recherche active d’emploi au profit des diplômés du supérieur «AMAL» et 35 mille de stages et de programmes de reconversion pour améliorer leurs compétences.

Le ministre a souligné que six filières économiques ont été identifiées, dans un premier temps, comme étant capables de fournir des opportunités d’emploi pour les diplômés du supérieur qui sont les TIC, la logistique, l’agroalimentaire, la santé et la biotechnologie, le tourisme et l’artisanat et les énergies renouvelables et économiques.

Il  propose également la création du statut d’apprenti ou de préparation au concours de la fonction publique pour initier les demandeurs d’emploi aux bonnes pratiques de l’administration (anti corruption, dialogue social).  Il a ajouté que le prochain gouvernement devra encourager davantage l’investissement tunisien et étranger.  Concernant la composition du prochain gouvernement, le ministre  a affirmé qu’il n’a pas été contacté à ce sujet. Il estime que le nombre de portefeuilles ministériels doit être réduit pour pouvoir travailler en équipe d’urgence au service de l’intérêt du pays.

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