Malgré sa Révolution [Le rapport auquel nous faisons référence a été publié tout récemment], la Tunisie, berceau de ce qu’on appelle le printemps arabe, n’a pas pu améliorer son classement international en matière de corruption. Elle a ainsi été classée, dans le tout dernier rapport de Transparency International, l’organisation qui s’occupe de dénoncer la corruption dans le monde et publie chaque année un rapport sur l’indice de perception de la corruption (CPI), à la 73ème place sur un total de 182 pays concernés. Le CPI de la Tunisie a ainsi rétrogradé de 4,3 à 3,8 points.
Année |
Tunisie |
Maroc |
2000 |
32/90 |
37/90 |
2001 |
31/91 |
Non classé |
2002 |
36/102 |
52/102 |
2003 |
39/133 |
70/133 |
2004 |
39/145 |
77/145 |
2005 |
43/158 |
78/158 |
2006 |
51/163 |
79/163 |
2007 |
61/179 |
72/179 |
2008 |
62/180 |
80/180 |
2009 |
65/180 |
89/180 |
2010 |
59/178 |
85/178 |
2011 |
73/182 |
80/182 |
Le classement de la Tunisie, ne cesse pas de plus, de se détériorer depuis l’année 2000 où elle était classée 32ème sur 90 pays. Selon les classements de Transparency International sur une décennie, le Maroc, un pays auquel la Tunisie peut aisément se comparer vue les similitudes économiques, reste de loin moins noté que la Tunisie.