Les médecins hospitalo-universitaires du service de cardiologie de CHU Sahloul à Sousse, se déclarent « choqué et indignés » par le communiqué du ministère de la Santé décrétant des « sanctions arbitraires en l’absence de toute demande d’explications » concernant l’affaire des stents périmés.
Dans un communiqué daté du 6 août, ils dénoncent les « termes blessants proches de la criminalisation» utilisés dans le communiqué du ministère, qu’ils jugent « inconvenants à l’égard de hauts cadres médicaux ».
Les cardiologues de Sahloul expriment leur « vive indignation » de la « campagne de dénigrement sans précédent et à vaste échelle » orchestrée via tous les médias et les réseaux sociaux contre les médecins hospitalo-universitaires et le corps médical en général.
Tout en mettant en relief le « rôle central » du service de cardiologie de Sahloul, les médecins hospitalo-universitaires reprochent au ministère de la Santé son « empressement et sa rigueur » dans sa réaction dans l’affaire portant sur « deux stents » sur 10 000 posés, et regrettent l’instrumentalisation politicienne suspecte qui en a été faite, soulignant le danger que cela présente pout la vie des patients.