Le sud de la Tunisie, berceau du « printemps arabe » de 2011, figure sur la carte des régions dangereuses pour le tourisme mondial qui vient d’être dressée par le ministère français des Affaires étrangères. Classée dans la zone rouge, cela signifie que la Tunisie est une zone déconseillée pour les touristes souhaitant se rendre dans ce pays pour les vacances de l’été.
Seul le Maroc échappe, pour l’heure, à la contagion puisqu’il n’y a pas, selon le classement, ni d’enlèvements, ni d’instabilité politique ou encore d’attentats.
Au Maghreb, pour l’Algérie, particulièrement au sud d’une ligne Béchar-Hassi Messaoud, et pour la Libye, une étroite bande côtière reliant la frontière tunisienne à la ville de Misrata étant seulement « déconseillée ».
Au Proche-Orient, destination touristique de référence, un autre foyer révolutionnaire est touché. La majorité du territoire égyptien est jugée peu sûre, dont un haut lieu du tourisme de masse, la péninsule du Sinaï, autrefois particulièrement fréquentée par les Israéliens. Les sites prestigieux de la Haute-Egypte échappent pour l’instant à la malédiction.
La totalité de la Syrie est classée également en zone rouge à cause de la guerre civile.