Au cours de la dernière visite du Président tunisien, provisoire, en Algérie, la question des restrictions imposées aux investisseurs étrangers (dont les Tunisiens et les Maghrébins) par la loi de finances complémentaire de 2009 sous le signe de la protection de l’économie nationale, a été soulevée. Cette loi imposait notamment à tout investisseur un partenaire algérien et ne permettait surtout pas à l’investisseur de rapatrier ses bénéfices en dehors du territoire algérien.
Des sources bien informées dans la délégation tunisienne nous indiquent que le gouvernement algérien aurait promis «une exception maghrébine» en signe de bonne volonté dans la participation dans la concrétisation de l’intégration économique maghrébine en attendant la remise sur pied de l’Union du Maghreb Arabe.