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Tunisie : Vives divergences de vues sur l’ordre du jour des travaux de la Constituante

Quelques minutes avant le démarrage de la séance plénière de l’Assemblée constituante, mardi matin, le projet d’organisation provisoire des pouvoirs publics a fait l’objet de vives divergences entre les 217 députés, surtout ceux appartenant à l’opposition.

Prévue pour l’adoption d’une sorte de mini constitution, la séance matinale sous la présidence de Mustapha Ben Jaafar, président de la Constituante, a été consacrée à l’examen de l’ordre du jour ainsi que due mode de vote pour le projet d’organisation provisoire des pouvoirs publics. La parole a été donné ensuite aux plusieurs députés qui ont saisi l’occasion pour recommander quelques propositions surtout avec la distribution du projet, qui a suscité une grande inquiétude parmi plus plusieurs partis.

Au rang des suggestions, le report des travaux de la plénière afin que tous les partis puissent prendre connaissance des dispositions de la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, l’annulation de la diffusion d’un communiqué sur les prérogatives et les conditions de candidature à la présidence de la République, l’utilité de commencer d’entamer la discussion du projet du règlement intérieur de la Constituante avant d’examiner le projet d’organisation provisoire des pouvoirs publics.

Samir Dilou (Ennahdha) a qualifié de positif le déroulement de la première séance surtout avec l’adoption du l’ordre du jour, précisant que l’alliance tripartite au sein de l’AC préparait une surprise. Une position déjà partagée par Khelil Zaouia (Ettakatol ). « Un débat ouvert et riche a marqué la première séance qui s’est conclue sur l’adoption par une majorité importante, de l’ordre du jour. Nous sommes appelés au cours de la deuxième séance à discuter d’une manière sereine et transparente le projet point par point. Certains articles seront probablement vivement ébattus ». Et d’ajouter : « le pays a besoin d’avoir un texte qui organise les pouvoirs publics de manière à gérer la situation délicate dont souffre la Tunisie »

Cette satisfaction n’était pas perceptible chez Issam Echebbi du parti d’opposition PDP, qui a mis en garde contre « l’adoption du mode de vote (50%+1) qui pourrait dévier la constituante de son rôle du contrôle », précisant qu’il y a une précipitation du côté de la troïka pour la consécration de leurs accords tripartites.

Samir Bettaieb (pôle démocratique moderniste) a mis l’accent sur certains points, marquant la différence de son parti par rapport aux autres. « D’abord, la place qu’on donne à la Constituante et à l’élaboration de la constitution est secondaire. La disposition essentielle qui se dégage de ce texte concerne le gouvernement et les pouvoirs, la qualifiant d’erreur. Il a relevé aussi l’absence de l’équilibre entre les pouvoirs, notant que ceux du président de la république sont minimes par rapport à ceux du premier ministre.

Wiem Thebti

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