AccueilChiffreUn cri de désarroi quant à ce qui se passe actuellement...

Un cri de désarroi quant à ce qui se passe actuellement dans notre pays dans l’inconscience et l’indifférence la plus totale !

Un de nos lecteurs, N.Ennaifer, nous a envoyé l’article ci-dessous pour alerter sur les difficultés auxquelles les chefs d’entreprise font quotidiennement face, depuis l’avènement de la Révolution, notamment au niveau du climat des affaires et des prestations qui les aident à gérer leurs entreprises et créer de la valeur.

Un cri de colère contre ces faux syndicalistes irresponsables et ces « responsables » politiques incompétents, n’ayant ni la lucidité ni le courage d’agir comme il se doit pour sauver notre économie.

Tous les chefs d’entreprises sont confrontés quotidiennement, depuis la révolution, à la détérioration continue de l’environnement et du climat des affaires (troubles sociaux, instabilité , insécurité, dégradation des services publics les plus élémentaires et des prestations logistiques les plus vitales, ….) , avec toutes les conséquences qui en découlent : la baisse de compétitivité de nos entreprises , la chute de l’image de notre pays , la perte de confiance des investisseurs et clients et la fragilisation de notre économie.

Dernier exemple en date: la Poste tunisienne dont la qualité de service est des plus médiocres au monde, dont les conditions et les délais de prestation de messagerie rapide (« Rapide Poste » qui n’a de rapide que le nom) sont calamiteux, s’insurge et s’oppose (syndicat et direction !!!!) contre l’installation d’un ou de nouveaux opérateurs privés dans le secteur !!!

C’est depuis des années que les opérateurs économiques et particulièrement les entreprises exportatrices dont l’activité et la compétitivité sont fortement tributaires de la célérité et de la qualité des services logistiques, ne cessent d’attirer l’attention de la Poste et du ministère de tutelle (directement et indirectement via les structures de soutien, par des courriers, des réunions et des séminaires…) sur la gravité de la situation et la nécessité de rétablir très rapidement la qualité des prestations du « Rapide Poste ».

Rien de cela n’a été fait.

Pire: le nouvel horaire, aligné sur celui de l’administration !!!!!, a donné le coup de grâce!

Les industriels demeurent les otages de ce service public médiocre qui tire le pays vers le bas et qui les pénalise et leur cause au quotidien des pertes de marchés et de clients.

Plusieurs d’entre eux ont été contraints d’assurer eux-mêmes ce service en dépêchant une fois par semaine (quelque fois 2) une personne pour faire parvenir un échantillon urgent, un OK production ou autre.

Mais ils restent impuissants quand il s’agit d’attendre un colis envoyé par leur partenaire, et qu’ils ne savent après quel nombre de jours ils vont finalement le recevoir (s’ils ont de la chance).

Tous ont désespéré d’un quelconque progrès dans ce service public et ont été soulagés de savoir qu’ils pouvaient compter désormais sur des opérateurs privés plus performants, même si cela devait leur revenir nettement plus cher !

Mais c’était sans compter avec le sens de responsabilité du syndicat de la Poste qui a enclenché une première grève et en a annoncé une deuxième pour s’y opposer (et, sur la lancée, pour exiger le recrutement de leurs progénitures au sein de l’entreprise dont l’effectif est déjà pléthorique , donnant un bel exemple à suivre par d’autres rentiers de la fonction publique ).

Le coup de grâce est venu, il y a 2 jours, de la Direction générale de la Poste tunisienne qui, au lieu de se pencher sur l’amélioration de ses prestations désastreuses, n’a pas trouvé mieux que de recourir à la justice pour protéger son monopole contre « des intrus » qui risquent de les obliger de changer leurs mauvaises habitudes et leur nonchalance désormais légendaire.

Ils pourront, ainsi, continuer à roupiller tranquillement dans leurs bureaux (climatisés) pendant que des opérateurs se débattent pour sauver leur activité et garder leurs clients.

Un comportement complice et des plus irresponsables qui n’est pas digne d’un pays qui aspire au développement et à la croissance, et qui se trouve prisonnier des égoïsmes les plus primaires, des réactions corporatistes et des résistances féroces au changement dictées par les intérêts et avantages acquis et les logiques de rente.

Nous ne pouvons rester sans réaction face à de tels agissements. Le pays ne peut être condamné à accepter indéfiniment la médiocrité prônée par les médiocres !

Ceux- là mêmes qui s’opposeront demain à la réforme d’autres prestations aussi vitales (transport aérien, services portuaires ….) ou même la réforme du système éducatif ou de formation professionnelle.

C’est notre rôle à tous de bouger (organisations professionnelles, société civile, hommes de médias …), en attendant que ce soit le rôle de ceux qui nous gouvernent !

N.Ennaifer

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -