Le prix Nobel de la Paix pour 2011 pourrait revenir à des militants qui ont contribué à la vague révolutionnaire du « Printemps arabe ». Il s’agirait de la bloggeuse tunisienne Lina Ben Mhenni, de Wael Ghonim , l’activiste d’internet égyptien et de Israa Abdel Fattah , un des fondateurs du mouvement de la jeunesse du 6 Avril en Egypte.
« J’ai le fort sentiment que le comité Nobel et son président veulent consacrer les plus grandes questions internationales répondant à une large définition de la paix », a déclaré Jan Egeland, ancien vice-ministre norvégien des Affaires étrangères.
« Suivant cette logique, ce sera le Printemps arabe cette année. Rien ne peut y être plus proche que ce moment déterminant de notre époque », a-t-il dit à Reuters.
241 candidats dont 53 organisations ont été nominés pour le prix de cette année d’une valeur de 1.5 millions de dollars. Le comité Nobel devrait tenir une dernière réunion, le 30 septembre.
L’avis de Jan Egeland est partagé par Kristian Berg Harpviken, directeur de l’Institut de recherche pour la paix d’Oslo qui pense que le Printemps est placé très faut dans les délibérations du comité Nobel.
