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La Tunisie a un gros morceau dans le budget de l’UE pour la Méditerranée

La Tunisie a bénéficié de 10% du budget total de la coopération transfrontalière au niveau du bassin méditerranéen pour l’année 2016. C’est ce qu’a annoncé la chargée de la coopération au sein du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
« Au cours de cette année, la Tunisie a bénéficié de la réalisation de 49 projets dont la valeur est estimée à 9 millions d’euros, ce qui fait de notre pays l’un des principaux bénéficiaires au niveau euro-méditerranéen en termes de fonds alloués », a précisé la responsable lors d’une journée d’information organisée ce lundi 17 octobre 2016, à l’occasion de l’achèvement de la première phase de ce programme.

Recherche et développement, appui aux PMES et lutte contre la pauvreté
Il s’agit d’une initiative lancée par l’Union européenne (UE) visant à améliorer et à appuyer ses relations avec les pays voisins.
Financé par l’UE et géré par la Région autonome de Sardaigne (Italie), ce programme offre des possibilités de coopération entre les partenaires de la région méditerranéenne dans quatre domaines d’intervention. Il s’agit de l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques, la recherche et le développement, l’appui aux PMES, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale.
La Tunisie est d’ailleurs un acteur de premier plan de ce genre de coopération œuvrant pour la promotion de  l’intégration économique, sociale, institutionnelle et culturelle avec les voisins, en accompagnant un processus de développement durable conjoint autour d’un pôle de coopération transfrontalier. 
La valeur ajoutée d’un tel programme qui cible principalement la Tunisie et 12 autres pays réside aussi dans sa capacité à promouvoir les partenariats entre ces pays, tout en essayant de créer des réseaux de collaboration durable en Méditerranée. C’est bien l’avis du représentant de l’UE qui précise que la coopération transfrontalière intervient dans le cadre d’une collaboration dont les caractéristiques régionales et spécifiques tablent sur la promotion de la coopération de proximité.
Le programme d’une valeur de 200 millions d’euros, qui sont répartis sur ces pays, a ciblé essentiellement les différents partenaires dont notamment la société civile, l’administration centrale, les établissements publics et le secteur privé, les partenaires sociaux comme l’UTICA et l’UTAP. 
Pour la deuxième phase, elle sera lancée au cours de l’année prochaine, en touchant de nouveaux projets. D’après les estimations, un budget de 209 millions d’euros sera consacré à la concrétisation de ce projet, dont une partie est destinée à l’assistance technique. Ce programme de coopération, rappelle-t-on, obéit au principe de la concurrence et un appel à des projets sera prochainement lancé.
Une pareille initiative ne peut que consolider les liens entre la Tunisie et l’UE, qui s’est engagée dans des projets aussi divers et variés que la lutte contre le terrorisme, la réforme de la justice, sans oublier entre autres le soutien au secteur privé, à la société civile et à la transition démocratique. Cette consolidation s’est traduite par un triplement de l’aide européenne, qui a atteint un montant d’un milliard d’euros entre 2011 et 2015. 
C’est aussi valorisant pour un pays qui traverse une mauvaise passe depuis la révolution du 14 janvier 2011 et qui a évolué vers une crise permanente avec notamment le recul du taux de croissance dans le pays, l’aggravation du déficit budgétaire ainsi que le surendettement. Chose qui a poussé la primature à augmenter le budget de l’Etat pour atteindre 32,705 milliards de dinars, soit une hausse de 3 Milliards DT par rapport à celui de 2016, alors que les dépenses publiques ont été arrêtées au montant de 6500 millions de dinars (MD) contre 5300 MD pour l’exercice actuel. Les dépenses de compensation, elles, passeront de 2200 MD en 2016 à 2700 MD dans le projet de la LF 2017. Pour ce qui est de la masse salariale, elle sera de 13700 MD en 2017 contre 13150 MD actuellement.
C’est logique pour un gouvernement qui cherche à limiter le taux d’endettement à 62% du PIB et le déficit budgétaire à 5,5%, avec un taux de croissance estimé à 2,5%.
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