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Tunisie – Anesthésiants périmés : L’UMSL appelle à collaborer avec les autorités officielles

La section d’-Réanimation relevant de l’Union des médecins spécialistes libéraux (UMSL) a appelé, mercredi, les parties qui sont en mesure de détenir des
informations relatives au dossier ” des produits anesthésiques défectueux” à les communiquer par voie officielle aux autorités de tutelle afin d’en tenir compte et d’agir en conséquence.

Dans un communiqué dont l’agence TAP a reçu une copie, l’UMSL précise que la Pharmacie Centrale de Tunisie détient le monopole des produits anesthésiques achetés auprès de fournisseurs tunisiens et étrangers et assure la traçabilité de ces produits qui passent par des circuits parfaitement contrôlés.

L’UMSL mentionne, par ailleurs, que la conservation et le stockage au niveau des établissements privés et publics relèvent des responsables des pharmacies internes de ces établissements qui, à leur tour, assurent la permanence des contrôles.

“Le médecin anesthésiste et son équipe constituent un verrou de sécurité supplémentaire lors de l’utilisation finale des produits anesthésiques.” souligne la même source.

Concernant l’affaire “des produits anesthésiques défectueux”, l’UMSL rappelle que “le centre national de pharmacovigilance a assuré qu’il n’y avait pas de recrudescence récente d’événements indésirables liés à l’usage de produits anesthésiques”, estimant que “la forme polémique” avec laquelle le sujet a été abordé ne peut que nuire à la relation de confiance qui lie le malade à son médecin.

Cette “polémique” a créé ainsi un climat de méfiance et de suspicion comme en témoignent l’augmentation des réticences pour l’acceptation d’actes médicaux courants pouvant engendrer des retards thérapeutiques préjudiciables aux patients, lit-on dans le même communiqué.

Rappelons que l’affaire “des produits anesthésiques défectueux” s’est déclenchée dans un nombre de cliniques privées et hôpitaux publics suite à la mort d’un nombre de patients en décembre 2014.

Une enquête a été ouverte auprès du tribunal de première instance de Tunis révélant que la mort n’est pas liée à une erreur humaine mais d’une possible anomalie dans la composition de l’anesthésiant.

Suite aux premiers résultats de l’enquête, le produit anesthésiant a été retiré des hôpitaux.

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