La présidente de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Anne Hidalgo a rendu hommage, jeudi, à la Tunisie « qui a refusé d’être l’otage des extrémistes pour penser à l’avenir de sa jeunesse », a-t-elle dit.
Lors d’une conférence de presse donnée à Tunis, en marge des travaux de la 35e assemblée générale de l’AIMF, la maire de Paris a souligné que le choix de la Tunisie pour abriter cet événement phare de la francophonie reflète « la volonté de l’organisation d’appuyer un pays en plein processus de transition démocratique ».
« Ce choix date de plus d’une année. Il a été adopté à l’unanimité par l’ensemble des membres de l’association sans aucune hésitation », a-t-elle assuré.
Interrogée sur l’apport du réseau de l’AIMF aux villes tunisiennes, Anne Hidalgo a expliqué avoir expérimenté dans plusieurs villes francophones, notamment, Paris où elle est maire, différents processus tels que le budget participatif ou le processus d’implication des jeunes dans les élections locales.
« Il s’agit, de proposer des modèles de bonnes pratiques permettant de gagner en savoir et en célérité », a-t-elle expliqué.