Des milliers de personnes ont quitté l’ex-bastion djihadiste Raqqa en Syrie. « Plus de 3.000 civils ont fui samedi soir en vertu d’un accord et ont rejoint des zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS) » -l’alliance de combattants arabo-kurdes soutenue par les Etats-Unis-, a déclaré un porte-parole des forces soutenues par Washington. « Il n’y a plus de civils à Raqqa », à l’exception des membres des familles de djihadistes, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, des combattants étrangers du groupe terroriste Daech n’ont pas été autorisés à quitter en vertu d’un accord, a assuré dimanche un conseil local, démentant les propos d’un de ses responsables. Un haut responsable du Conseil civil de Raqqa, Omar Allouche, avait affirmé en matinée qu’« une partie des combattants étrangers » avait quitté la ville, sans mentionner leur nombre ni leur destination.
« Pour clarification et par souci de précision, les étrangers de Daesh (…) ne peuvent pas être pardonnés », a déclaré dans un communiqué le Conseil civil de Raqqa. « Ceux qui se sont rendus sont seulement Syriens et ils sont au nombre de 275 en incluant leurs proches », a-t-il ajouté.
Entrées à Raqqa en juin, les FDS contrôlent désormais la quasi-totalité de la ville, et luttent pour reprendre les dernières positions de du groupe EI. En perdant Raqqa, son ancien grand bastion en Syrie, le groupe terroriste Daech subit un nouveau revers après avoir déjà perdu de vastes pans du territoire dont il s’était emparé.