Le gouverneur de la Banque centrale, Chely Ayari, entendu mercredi par la commission des finances de l’ARP, a qualifié le tollé soulevé dans les milieux tunisiens par l’inscription de la Tunisie sur la liste des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme de mesquin et de vil ».
Dans un visible excès de colère provoqué par les virulentes accusations portées par des députés contre la gestion du dossier par la Banque centrale de la Tunisie, il a mis l’accent sur la « frustration et la démobilisation » qui se sont emparées des fonctionnaires de l’ Institut démission qui ont pourtant, a-t-il souligné, déployé des efforts colossaux à toutes les échelles pour faire valoir le bien-fondé de la position tunisienne et convaincre de sa pertinence.