Bien qu’ils restent des destinations touristiques populaires, le Maroc et la Tunisie partagent des frontières terrestres avec plusieurs pays qui sont beaucoup moins sûrs. Aux ressortissants britanniques qui envisagent de se rendre dans l’un ou l’autre de ces pays, il est recommandé de faire preuve de vigilance et de souscrire une assurance voyage appropriée dès que possible.

Dans une mise à jour de son conseil voyage relatif à la Tunisie, le Foreign Office, a indiqué mercredi que « il existe une menace d’enlèvement par des groupes opérant en Afrique du Nord, venant notamment de Libye, de Mauritanie et de groupes originaires du Sahel. Cela inclut Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et les groupes affiliés à Daech, qui peuvent traverser la frontière poreuse de la région ».

Le ministère britannique des Affaires étrangères évoque « un risque accru d’enlèvement dans les zones frontalières et désertiques éloignées d’Afrique du Nord. Des groupes terroristes ont kidnappé des étrangers, des représentants du gouvernement et des civils dans la région pour obtenir des gains financiers et acquérir n poids politique. D’autres enlèvements sont probables », prévient-il.

Le Foreign Office précise que « les personnels opérant dans le tourisme, l’aide humanitaire, le journalisme ou dans les entreprises sont considérés comme des cibles légitimes ». « S’il vous arrive d’être enlevé, il est peu probable que le motif de votre présence serve de protection ou sécurise votre libération », dit-il.

La politique de longue date du gouvernement britannique n’est pas de faire des concessions substantielles aux preneurs d’otages. Le gouvernement britannique considère que le paiement des rançons et la libération des captifs augmentent le risque de nouvelles prises d’otages. La loi sur le, terrorisme (2000) frappe d’illégalité les paiements de rançons aux terroristes.

Il existe une menace accrue d’attaques terroristes à l’échelle mondiale contre les intérêts britanniques et les ressortissants britanniques par de groupes ou d’individus motivés par le conflit en Irak et en Syrie », ajoute le conseil voyage du Foreign Office.

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