On dit que les hommes partent mais les institutions restent, et c’est le cas des chœurs de l’armée rouge. La troupe sillonne le monde depuis plusieurs dizaines d’année, résistant à l’éclatement de l’Union Soviétique et à la chute du mur de Berlin.
Hier, ils ont assuré l’ouverture de la 49ème session du festival de Carthage. Dans l’amphithéâtre archicomble, les spectateurs ont pu savourer la musique, les chants et les tableaux de danse du célèbre orchestre dirigé par le Général Victor Eliseev. Rien à dire, un spectacle grandiose, sans faille, à la hauteur de la réputation de la troupe.
Le public a été un bon complice, parfois attentif parfois joyeux, il s’intégrait harmonieusement et était à la hauteur du spectacle.
On a pu vivre les morceaux classiques de la troupe tirés des chansons populaires russes, mais aussi, des registres plus moderne et plus poches de la pop et du Jazz. On a même eu droit à une reprise du tube de Tom Jones, «Sex Bomb».
En définitif, l’ouverture de la présente session du festival a été une réussite. La suite s’annonce très intéressante étant donné la richesse du programme et la présence de gros calibres de la musique et du spectacle.
