Les Nations unies ont proposé jeudi la formation d’un gouvernement d’union nationale réunissant les différentes factions en lutte en Libye, mais cette proposition se heurte à la résistance des factions qui contrôlent Tripoli notamment. Quatre ans après la chute du régime du colonel Kadhafi, la Libye est en proie à un conflit opposant le gouvernement reconnu par la communauté internationale installé à Tobrouk, au cabinet mis en place par les factions qui contrôlent Tripoli.
La proposition des Nations unies fait suite à des mois de négociations entre les deux principales factions en lutte. Les délégués du Congrès général national, le parlement (non reconnu par la communauté internationale) siégeant à Tripoli, ville contrôlée par la faction Aube de la Libye, n’ont pas souhaité proposer de noms pour le gouvernement d’union car ils réclament des modifications à la proposition onusienne.
Dans sa proposition, l’Onu cite six candidats à des postes clés dans le gouvernement d’union. Fayez Seradj, député de la Chambre des représentants (parlement des autorités reconnues par la communauté internationale), deviendrait Premier ministre, avec à ses côtés trois vice-Premiers ministres. L’un des membres du Conseil présidentiel serait issu du Congrès général national.