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Tunisie – FP et El Horra : La loi des finances est déséquilibrée et pleine de lacunes

Les députés des groupes Front populaire et El Horra ont critiqué le projet de loi de finances 2017 (PLF) estimant qu’il est  » déséquilibré et comporte plusieurs lacunes « .
Intervenant, mercredi soir, en plénière consacrée à l’examen du PLF 2017, en présence de la ministre des finances Lamia Zribi, le député Slah Barguaoui (groupe El Horra) a souligné que la direction des impôts aurait du prendre des dispositions pour appliquer la loi sur les contrebandier.
Il a en outre estimé que la disposition relative à l’imposition d’une TVA (taxe à la valeur ajoutée) sur les médicaments importés, est  » illégale  » car la valeur ajoutée reste à la charge du consommateur final.
Dans le même cadre, Ahmed Seddik (groupe Front populaire) s’est interrogé sur le sens de cette disposition.  » Comment peut-on mettre en place une obligation qui n’impose pas le consommateur final ? « , a-t-il affirmé.
Il a en outre évoqué l’absence de toute disposition visant à soutenir les secteurs de l’artisanat et agricole ».
Pour Tarek El Ftiti (Union patriotique libre), l’imposition des médicaments importés (6%) qui sera à la charge des pharmaciens, constituera une menace pour la santé des citoyens puisqu’elle (disposition) obligera un nombre de pharmacies à ne plus vendre ces médicaments spécifiques.
Le député Mondher Belhaj Ali, a pour sa part indiqué que le PLF 2017 ne pourra pas résoudre la crise économique que vit le pays. Et d’ajouter qu’il faut élargir la base d’imposition, outre la maitrise de la masse salariale, seuls à même de permettre au pays de retrouver le rythme de croissance nécessaire à la sortie de crise.
Le député Mohamed Ben Salem (groupe El Horra) a souligné dans son intervention qu’un nombre de députés des différents blocs ont présenté un nouvel article relatif à la mobilisation de ressources supplémentaires (50 millions de dinars) (MD) prévus pour la Banque de solidarité (BTS), pour le secteur agricole.
Il a en outre critiqué l’absence de dispositions incitatives pour les petits agriculteurs estimant que les 7 et 8% du total des investissements est une marginalisation du secteur agricole et à sa capacité de création d’emplois et de croissance.
Pour sa part, Samia Abbou (groupe démocratique) a mis l’accent sur l’absence de transparence dans le PLF, s’interrogeant sur les rapports relatifs à la mobilisation de centaines de millions de dinars aux caisses de sécurité sociales et aux entreprises publiques qui font face à des difficultés.
 » Le PLF 2017 n’est qu’une loi de finances émanant d’un gouvernement de gestion des affaires « . Ce projet, précise encore Abbou, n’a pas de vision et porte l’empreinte de lobbies.
Dans le même cadre, le député Ryadh Jiidan (Afek Tounes) a indiqué que les dispositions fiscales qui concernent les professions libérales, notamment, les médecins et les avocats ont été prises dans l’urgence.

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