Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelwadoud, chef de l’Aqmi ( Al-Qaida au Maghreb islamique) projette de s’emparer de la région frontalière tuniso-algérienne, notamment Jebel Chaambi pour en faire une base de ses opérations terroristes contre l’Algérie et les pays de l’Afrique du nord, selon des sources sécuritaires citées par le journal algérien « Al Bilad ».
D’après les mêmes sources, ce changement de stratégie s’explique par la perte d’influence d’Abdelawadoud sur la zone du Sahara et du Sahel tombée sous le contrôle du chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, alias « Al Aouer » (le borgne). Abdelwadoud s’active à « exploiter les ressources humaines par l’enrôlement d’éléments tunisiens et de groupes comme Jamaat Ennousra et Ansar charia dont le chef, Abou Iyadh, a fait récemment acte d’allégeance à l’Aqmi.
Le journal algérien a révélé que la Tunisie a demandé à l’Algérie à l’aider , grâce à son expérience , au désamorçage des mines posées par les groupes terroristes retranchés à Jebel Chaambi, près des frontières tuniso-algériennes, rappelant qu’Abdelwadoud est connu pour sa maîtrise dans la fabrication des explosifs, notamment les bombes artisanales, et est souvent sollicité par les organisations terroristes de mettre à leur disposition son « savoir-faire » en la matière, à l’instar de « Boukou Haram ».