L’agence internationale de l’énergie atomique a fait savoir, dans un rapport consulté par l’AFP, que l’Iran comptait « produire de l’uranium métal avec un taux d’enrichissement de 20% », en violation de ses engagements internationaux.
« Les opérations ont commencé », a confirmé le représentant de l’Iran auprès de l’agence onusienne, Kazem Gharibabadi, cité par l’agence iranienne Irna, en assurant que celles-ci visaient à améliorer « la production de produits pharmaceutiques ».
Mais les occidentaux craignent que, sous couvert de recherches scientifiques, l’Iran ne cherche à se doter de l’arme atomique.
« C’est inquiétant que l’Iran ait choisi l’escalade (…) avec des expériences qui ont de l’intérêt pour la recherche d’armes nucléaires », a commenté le porte-parole du département d’Etat, Ned Price lors d’un point-presse, en l’appelant à mettre un terme à cette « provocation ».
« L’Iran n’a aucun besoin civil crédible de poursuivre des activités de production ou de R&D sur l’uranium métal, qui constituent une étape clé du développement d’une arme nucléaire », ont renchéri les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, en faisant part dans un communiqué commun de leur « grande préoccupation ».