Amor Safraoui, président de la coordination indépendante nationale de la justice transitionnelle a déclaré, lundi 9 juin 2014, à Mosaïque FM que la société civile a été marginalisée, lors de la création de l’Instance Dignité et Vérité. Il a souligné que lors de la cérémonie de lundi , aucune partie civile n’a eu l’occasion de faire une allocution , ce qui à ses yeux , donne la preuve que le rôle de la société civile n’était , dans ce processus qu’un simple décor .
Amor Safraoui a rappelé qu’il avait mis en garde contre le choix des membres de l’Instance sur une base partisane, et averti contre le risque d’instrumentaliser les dossiers de l’Instance lors des campagnes électorales , pour éliminer d’éventuels concurrents politiques.
Amor Safraoui a mis en doute les compétences de Sihem Ben Sedrine dans la gestion des dossiers de dépassements survenus en Tunisie depuis l’indépendance au sein de l’instance en raison de son échec de résoudre les problèmes des journalistes qui travaillaient dans une radio dont elle avait été directrice.