Après une visite de trois jours en Corée du Sud, Joe Biden s’est rendu dimanche 22 mai à Tokyo, avant de s’exprimer lundi sur plusieurs points clés de l’actualité internationale. Le président américain a déclaré qu’il envisageait de lever des barrières tarifaires pour la Chine, soulignant qu’elles n’avaient pas été imposées par son administration. « Nous n’avons pas imposé ces barrières tarifaires », a-t-il dit quand il a été interrogé par la presse sur la possibilité de les lever, ajoutant que c’était « à l’étude ».
Sur le front de la guerre en Ukraine, Joe Biden a estimé lundi que la Russie « doit payer un prix à long terme » pour sa « barbarie en Ukraine » en termes de sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés. « Il ne s’agit pas seulement de l’Ukraine », a dit le président américain. Car si « les sanctions n’étaient pas maintenues à de nombreux égards, alors quel signal cela enverrait-il à la Chine sur le coût d’une tentative de prise de Taïwan par la force ? » s’est-il interrogé.
Concernant la situation à Taïwan, Joe Biden a prévenu lundi que les États-Unis défendraient militairement cet État souverain si Pékin envahissait l’île autonome, avertissant que la Chine « flirte avec le danger ». « C’est l’engagement que nous avons pris », a-t-il déclaré. « Nous étions d’accord avec la politique d’une seule Chine, nous l’avons signée […] mais l’idée que (Taïwan) puisse être pris par la force n’est tout simplement pas appropriée », a estimé Joe Biden.