Les États membres de l’UE ont exprimé leur « incompréhension » lorsque la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est précipitée dans un pacte migratoire avec la Tunisie, a-t-il été révélé.
Ces préoccupations ont été exprimées en juillet, verbalement et par écrit, a écrit le chef de la diplomatie européenne en charge des affaires étrangères, Josep Borrell, dans une lettre datée du 7 septembre et que le Guardian a pu consulter.
La lettre indique également que les ministres des Affaires étrangères ont « constaté que les étapes appropriées de la procédure d’adoption n’avaient pas été suivies » par la commission et que, par conséquent, le protocole d’accord ne pouvait pas être « considéré comme un modèle valable pour de futurs accords ».
L’accord a été mené par la Première ministre italienne Meloni mais, hormis l’objection de Borrell, il semble être soutenu par le reste de l’Europe, où la migration est considérée comme une question cruciale lors des élections, en particulier celles qui se profilent en Pologne et aux Pays-Bas, souligne The Guardian.