La Tunisie se révèle être un endroit plus fiable que l’Egypte pour produire du gaz naturel, s’acquittant dans les délais de ses factures de carburant, a déclaré Michael Rees, président de British Gas Tunisia (BGT).
Dans une interview, il a expliqué que « la capacité de la Tunisie à continuer à honorer ses contrats et à continuer de payer ses approvisionnements énergétiques est essentielle pour la poursuite de l’intérêt de BGT », ajoutant que « contrairement à l’Egypte, où il ya beaucoup de défis en termes de paiements et en termes de renégociation des contrats, cette stabilité est nécessaire, d’autant que, géologiquement, il s’agit d’une région difficile pour l’investissement ».
Le groupe gazier britannique a différé son projet « Deep Marine West Delta » en Egypte au milieu de la tourmente politique qui a compromis la capacité de ce pays à payer les entreprises étrangères, selon le bulletin Reading, publié par le Groupe BG, à Londres.
BGT exploite depuis 2010 le champ Hasdrubal, en Tunisie, avec une production d’environ 35.000 barils équivalents pétrole par jour, alors que Miskar, en production pendant 17 ans, fournit 25.000 barils équivalents pétrole par jour, selon Rees. BGT envisage de ralentir le déclin de Miskar et les deux champs doivent produire au même rythme, à partir de l’année prochaine, a-t-il dit.
«Ceci a été une performance fantastique pour Hasdrubal cette année », a-t-il noté qualifiant ce résultat de sûr et de cohérent avec plus de 98 pour cent d’efficacité opérationnelle», a-t-il précisé.
BGT cherche également à permettre à d’autres entreprises opérant dans le golfe de Gabès à utiliser ses pipelines et installations moyennant une redevance, a-t-il dit. «Nous avons l’infrastructure dans laquelle nous avons investi lourdement, la Tunisie y est très favorable et BGT est très désireux d’utiliser cette infrastructure», a-t-il souligné.
