Le président de la Catalogne destitué, Carles Puigdemont est ressorti libre dimanche 5 novembre après une longue audition par la justice belge. Le président catalan est poursuivi en Espagne pour rébellion, sédition et détournement de fonds publics.
Sur la question de l’extradition, la justice belge dispose de quinze jours pour étudier le fond du mandat d’arrêt européen, examiner si les infractions reprochées au président de la Catalogne destitué sont recevables dans le droit belge. La sédition et la rébellion ne recouvrent pas tout à fait les mêmes aspects en Belgique et en Espagne.
Carles Puigdemont pourra faire un premier appel puis un second appel, gagnant à chaque fois quinze jours. Nul doute qu’il ne manquera pas d’utiliser tous les recours possibles pour gagner du temps, précise France 2 , et pouvoir mener la campagne électorale depuis la Belgique pour les élections en Catalogne le 21 décembre.
