Le 31/07 a connu une attaque criminelle et terroriste sur deux maisons de la ville de Douma par des attaquants juifs, les criminels ont brûlé vif un bébé de 18 mois nommé Saad Dawabcha, les membres de sa famille ont survécu mais leur état de santé reste critique.
Ils ont été transportés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires suite à l’incendie qui a ravagé la maison de la famille.
La maman du défunt Saad Dawabcha, Hiba, 27 ans, a subi des brûlures de troisième degré sur 90% de son corps, son état s’avère très critique. Le mari Saad Dawabcha, 30 ans souffre aussi de brûlures de troisième degré et qui ont couvert 80% de son corps. Quant au frère aîné du défunt, Ahmad, qui n’a que 4 ans, a subi des brûlures de second degré.
Cet incident a été internationalement condamné, et il a généré des protestations et des manifestations violentes en Cisjordanie et Jérusalem est. Les forces militaires israéliennes ont encerclé la zone du crime et ils l’ont qualifiée de « zone militaire fermée ».
Deux jeunes palestiniens de 17 ans ont trouvé la mort par les forces israéliennes lors des manifestations qui se ont éclaté suite à l’acte criminel. Le premier nommé Mohamed El Masri, 17 ans, décédé vendredi, a été tué par l’armée israélienne aux frontières entre Gaza et les territoires occupés par Israël. Le second, Laith Fadhel El Khaladi, 17 ans aussi, a été tué samedi par un sniper israélien lors d’un affrontement à Atara près de Bir Zeit.
L’armée israélienne dit avoir entamé toutes les mesures nécessaires pour éloigner les manifestants palestiniens en tirant d’abord dans l’air, puis sur les jambes et ce conformément aux normes internationales, selon ses dires, tout en utilisant le gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, mais ça n’a pas empêché les manifestants de se rapprocher et de jeter des pierres sur les forces israéliennes.
Ces manifestations ont ainsi causé la mort des deux jeunes palestiniens tandis que des dizaines d’autres manifestants ont été blessés.
Source : The Guardian
