«Alors qu’elle avait envisagée une reprise en aout 2018 (Ndlr : Déclaration à la Tap en date du 19 juillet 2018), la compagnie basée à l’aéroport de Sfax-Thyna – dont les vols avaient cessé en 2016 – serait moins pressée ». C’est ce qu’affirme le site en ligne «Air Journal». Interrogé dernièrement par Forbes, l’homme d’affaire explique que «Syphax Airlines recherche un partenaire européen ou du Moyen-Orient pour fournir des jets à fuselage étroit alors qu’elle se prépare à reprendre ses vols au printemps prochain. Toutefois, des liens parallèles avec le transporteur pavillon Tunisair pourraient limiter ses options de déploiement de l’appareil ».
Mohamed Frikha explique encore que «nous allons développer Syphax Airlines en partenariat avec d’autres entreprises», ajoutant que «nous avons 300 membres d’équipage qui ont leurs diplômes (… ) », promettant de faire leur qualification. «Même chose pour les mécaniciens: nous aurons un centre de maintenance et nous formerons les gens ici en Tunisie », dit-il encore.Pour Frikha, «Syphax obtiendrait son certificat d’exploitant aérien en octobre, après consultation de l’autorité tunisienne de l’aviation civile. Cela lui permettra de louer à bail les deux CRJ900 – issus du partenaire existant Air Nostrum – à une compagnie aérienne africaine non identifiée, générant des revenus tandis que la direction achève le processus de sécurisation des droits de trafic». Et d’ajouter que «Tunisair a été «priorisée» pour louer les CRJ en raison de sa capacité insuffisante. (…) ».
