L’Unité nationale de recherche dans les crimes terroristes et du crime organisé touchant l’intégrité territoriale, à la caserne de Bouchoucha a auditionné, mardi, en fin de matinée, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Habib Ellouze, dans le cadre de l’affaire dite » d’envoi des jeunes vers les foyers de tension », apprend TAP de sources concordantes. Plusieurs dirigeants d’Ennahdha se trouvaient près du siège de la caserne.
S’agissant de Rached Ghannouchi, son audition a été reportée, sans changement de date de convocation, selon une déclaration de Samir Dilou, membre de son équipe de défense. Dilou a ajouté que jusqu’à 14 h de la journée, son client Rached Ghannouchi ne s’est pas encore présenté au siège de l’unité.
Des partisans du mouvement Ennahdha se sont rassemblés à proximité des barrières, dressées par les unités de sécurité à quelques mètres du siège de l’Unité nationale de recherche dans les crimes terroristes de Bouchoucha.
Plus tôt dans la journée, Samir Dilou, membre du comité de défense de Rached Ghannouchi, et de Ali Larayedh, avait déclaré aux médias que « les dossiers concernant ses clients sont dépourvus de preuves et de faits « , mettant en garde contre toute instrumentalisation du procès à des fins politiques. Il a également appelé à ne pas détourner l’attention de l’opinion publique qui se focalise sur des questions économiques et sociales difficiles. »
Ya dilou, l’attention publique n’a pas cessé de regarder de plus près les questions économiques du pays catastrophiques mais le jugement des criminels d’Ennahdha qui ont détruit le pays et envoyé les jeunes tunisiens dans les zones de guerre pour le Djihed est un devoir national recommandé par tous les tunisiens en particulier les familles de ces jeunes innocents.