Hamma Hammami étrille Kais Saied

Pour sa première sortie médiatique depuis les dernières élections, le secrétaire général du parti ouvrier, Hamma Hamammi, a choisi de s’en prendre au président de la République, Kais Saied, dont il a dit qu’il n’a rien à offrir à la Tunisie , d’autant qu’il n’a pas de programme pour gouverner la pays , s’étonnant comment il a pu parvenir à la magistrature suprême.

Il a affirmé que Saied est devenu président de la République à la faveur du tempérament général irascible à l’égard des politiciens comme l’a été l’arrivée de Hitler à la tête de l’Etat allemand, appelant ceux qui ont voté pour Kais Saied d’en assumer la responsabilité.

Il a ajouté que c’est Ennahdha qui a porté Saied à la présidence de la République, et ce pour tirer parti de la popularité de ce dernier aux fins d’exécuter son programme politique.

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1 COMMENTAIRE

  1. Il vaut mieux ne pas donner de promesses que de mentir. Le nouveau président n’est pas encore entré en scène et, attendons voir après la mise en marche des quatre pouvoirs en place.
    La Tunisie est passée rapidement de la phase de destruction de l’ancien régime, à la stabilisation et à la sécurité du pays en attendant la phase de reconstruction qui demande de l’effort collectif de tous les citoyens politisé ou non. La vraie bataille de la prochaine étape doit concerner la construction d’un nouveau mental collectif basé sur l’optimisme, le courage, la patience pour la résolution des plus épineux problèmes que nous rencontrons au quotidien. Nous devons prendre conscience des méfaits de l’égoïsme excessifs, de la mauvaise répartition des résultats de nos efforts et sacrifices, de l’anarchie, de l’irrespect des uns les autres, de la soumission à la pesanteur de la paresse héritée chez plusieurs de nos concitoyens et exploitée par d’autres comme argument de rançonnage.
    Nous devons prendre nos précautions des effets néfastes du banditisme organisé, de l’écrasement du capital humain par le capital financier non sain et de l’obéissance aux marionnettistes mal intentionnés qui nous laissent incapables de savoir qui fait quoi chez nous en Tunisie. Nous devons dans cette phase de construction, trouver la bonne et sage direction et la cadence organisée et étudiée. Ces facteurs assurent un développement intégral et durable bien conçu et dont la mise en exécution est à la portée de tout le peuple. Nous devons assurer la paix entre nous et avec les autres afin d’orienter nos énergies vers ce qui est bénéfique pour nos générations actuelles et futures et non le contraire comme le veulent ceux qui pensent nous avaler.
    Patience, planification, démolition de la namima causant la haine, et le travail collectif planifié seront les arguments de notre sortie de crise. Nous n’avons besoins de guerre contre quiconque, car nos ennemis sont l’insouciance, la paresse, la haine, l’irrespect des uns les autres, le manque de vision à moyen et long terme. La création de centre de recherches et d’innovation dans tous les secteurs vitaux et d’observatoires pour la détection des anomalies de fonctionnement de nos lois et des réactions des populations nous rendent plus de services que l’accumulation des engins de la mort que nous ne produisons pas. Si nous n’avons pas peur de la mort, nous pouvons vivre plus heureux en planifiant pour une vie plus abordable, si non plus agréable pour tous.

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