De nouvelles manifestations et une grève des enseignants et des élèves secouent mardi l’Irak où les Nations unies s’impliquent de plus en plus pour tenter de résoudre pacifiquement la crise après des violences sanglantes.
Lundi, la cheffe de la mission d’assistance de l’ONU en Irak (Unami), Jeanine Hennis-Plasschaert, s’est rendue à Najaf, où siège le grand ayatollah Sistani.
Là, elle a annoncé que la plus haute autorité religieuse pour la majorité des chiites d’Irak avait endossé sa feuille de route, qui prévoit notamment une révision de la loi électorale sous deux semaines.
Mercredi, elle sera reçue au Parlement pour une séance au cours de laquelle des réformes pourraient être examinées. La commission parlementaire des droits humains, critique des autorités, a annoncé qu’elle dresserait lors de cette séance un bilan de la gestion de la crise.