Le Parti libéral-démocrate (PLD) recule mais ne cède pas. Les élections législatives au Japon, dimanche 31 octobre, se sont achevées sur un très léger affaissement de la formation au pouvoir, sans la priver d’une large majorité des 465 sièges de la chambre basse du Parlement. Avec son allié, le parti Komei, le PLD s’est assuré une « majorité stable » de 293 sièges. La coalition n’a toutefois pas égalé les 305 élus dont elle disposait dans l’Assemblée sortante.
Fumio Kishida, le premier ministre entré en fonction le 4 octobre après avoir été élu à la présidence du PLD, s’est réjoui du résultat, y voyant « un témoignage de confiance très important pour le gouvernement ». Il a aussi pris acte du repli observé, « le reflet des quatre années écoulées » depuis les dernières législatives.