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Kais Saïed, n’est pas un candidat de rêve pour l’Europe, selon le quotidien Le Monde

Dans un article, en date du 14 octobre 2019, le quotidien français Le Monde, évoquait «la victoire du conservateur Kais Saïed à la présidence tunisienne », estimant dès le titre, qu’est est «lourde d’interrogations»

Ainsi, selon Le Monde, «l’élection de Kais Saïed à la magistrature suprême n’en est pas moins lourde d’interrogations ». Et le quotidien français d’expliquer que «partisan d’une véritable révolution institutionnelle, à savoir le renversement de la pyramide des pouvoirs au profit de « conseils locaux » et au détriment de l’échelon central, M. Saïed appelle à se « libérer » de « concepts classiques », parmi lesquels il range les partis politiques et la démocratie représentative. Un tel projet, s’il devait être mis à exécution, annonce bien des tensions ».

Toujours dans l’explication de son jugement, le quotidien français ajoute aux motifs de sa perplexité devant cette élection, « son conservatisme moral et religieux revendiqué. (…)», estimant que  «de telles convictions, ajoutées à la présence centrale qu’occupera le parti islamo-conservateur Ennahdha au Parlement, vont désormais placer la frange la plus progressiste – mais minoritaire – de la société civile tunisienne sur la défensive », sans oublier «le souverainisme puisé aux sources du nationalisme arabe ». Et le quotidien français Le Monde de terminer que «Kais Saïed n’est assurément pas (…) pour l’Europe  qui «va devoir composer avec cette nouvelle Tunisie qu’elle avait peut-être trop fantasmée à travers le prisme de son paradigme libéral, un candidat de rêve ».

Rappelons que dès les résultats du 1er tour, la France avait été vilipendée par la coalition Al Karama de Seifeddine Makhlouf, dont l’un des députés Rached Khiari qui traitait l’ambassadeur de France en Tunisie de «Chauve» et revendiquait son départ de Tunisie. A cela, s’était ajoutée quelques jours plus tard, la mort d’un ressortissant français des suites d’une attaque au couteau. Deux évènements, sans oublier la déclaration du nouveau président même interprétant toute entrée sur le territoire tunisien d’un pèlerin juif avec passeport israélien, comme étant un acte de normalisation avec Israël et passible d’accusation de haute trahison, nourrissent de plus en plus chez les Français l’image d’une Tunisie anti-française.

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