Le contingent militaire mené par la Russie a débuté jeudi son retrait du Kazakhstan, où il avait été dépêché après des émeutes meurtrières ayant marqué un tournant pour cette ex-république soviétique d’Asie centrale.
Une cérémonie solennelle de départ réunissant des soldats de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), alliance militaire menée par Moscou, s’est déroulée dans la matinée à Almaty, principale ville kazakhe, selon des journalistes de l’AFP.
« L’opération du maintien de la paix est finie (…), les tâches ont été accomplies », s’est félicité, à cette occasion, le général russe Andreï Serdioukov, commandant du contingent comprenant 2.030 troupes russes, bélarusses, arméniennes, tadjikes et kirghizes.
Ces hommes avaient été déployés dans l’ex-république soviétique le 6 janvier et doivent achever leur départ avant le 22 janvier, selon l’OTSC et les autorités kazakhes.
Selon le ministère russe de la Défense, les militaires ont commencé « à préparer le matériel militaire et technique pour chargement dans les appareils de l’aviation russe en vue d’un retour dans leur base permanente ».
Ils ont aussi commencé à remettre aux forces de l’ordre kazakhes les infrastructures et bâtiments dont ils assuraient la sécurité depuis plusieurs jours.
Par ailleurs, l’aéroport d’Almaty, fermé depuis la semaine dernière après avoir été saccagé, a accueilli jeudi son premier vol civil.