AccueilLa UNEL’imbroglio politique serait-il résolu en un mois ?

L’imbroglio politique serait-il résolu en un mois ?

Après environ quatre mois de crise profonde dont les répercussions sont, de toute évidence, néfastes sur la scène politique, mais aussi sur l’activité socio-économique, la Tunisie semble s’acheminer vers une issue à cet imbroglio à la faveur de la reprise des pourparlers entre les islamistes au pouvoir et l’opposition.

Les discussions ont été entamées dans la foulée du lancement du Dialogue national, vendredi dernier, grâce à l’engagement écrit du chef du gouvernement de laisser, dans un délai ne dépassant pas 3 semaines, la place à un autre gouvernement apolitique et à la reprise aussi des travaux de la constituante, ce samedi 26 octobre.

Achever la constitution demeure le souci majeur de toutes les forces politiques qu’il s’agisse d’Ennahdha chef de file de la coalition au pouvoir ou de l’opposition, désireux tous d’arriver à des consensus pour transcender les difficultés confrontées et réussir à conduire le pays vers les prochaines élections.

Une lourde responsabilité incombe également aux députés de l’ANC, appelés à hâter l’adoption de la Constitution tout en mettant en place la nouvelle ISIE.

Les députés disposés à accomplir dûment leurs missions

La tâche est certes difficile, mais l’engagement des élus du peuple à accélérer la finalisation de leurs missions au sein de la constituante est un indice encourageant pour l’accomplissement de cette mission, a déclaré Mustapha Ben Jaafar, président de l’ANC, lors d’un point de presse organisé, samedi 26 octobre, peu de temps après la réunion des représentants des groupes parlementaires au sein de la Constituante.

S’exprimant devant un parterre de journalistes, il n’a pas manqué d’envoyer un message rassurant au peuple tunisien notamment avec le retour à la députation d’une soixantaine d’élus dissidents. Une initiative qualifiée de positive par Ben Jaafar qui a affirmé, par ailleurs, que le terrorisme a échoué à diviser les Tunisiens, les politiciens à particulier.

Ces derniers, selon lui, ayant boycotté, durant une période d’environ quatre mois, les travaux de l’ANC en signe de contestation contre l’assassinat de Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier, sont appelés à fournir un effort supplémentaire pour trouver des consensus et transcender cette étape.

ANC : Panoplie de mesures pour finir le processus constitutionnel

S’adressant au peuple, Ben Jaafar a affirmé que l’Assemblée mettra en place plusieurs mécanismes pour relever ce défi, l’objectif étant de parachever en un mois la mission. Ceci nécessite, à son avis, une interaction de l’ANC avec son environnement sociopolitique ainsi qu’avec les mutations que vit le pays. « Nous avons besoin de plus de discipline pour pouvoir finaliser cette tâche », a expliqué le président de l’ANC avant de préciser que « l’accélération des travaux de la constituante nécessite aussi la révision de quelques dispositions du règlement intérieur »

A cet égard, Ben Jaafar a fait remarquer que la commission du règlement intérieur est appelée à se réunir dimanche et lundi pour proposer les amendements à introduire.

De même, la commission des consensus est appelée à se réunir à partir de samedi, de manière à trouver les consensus à propos du projet de constitution qui devrait, selon Mustapha Ben Jaafar, répondre également aux aspirations du peuple tunisien surtout qu’il a trouvé une réaction favorable de la part des experts internationaux. « Nous serons sans doute fiers de notre constitution car elle garantira toutes les libertés » a-t-il ajouté.

Wiem Thebti

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