La dernière tentative de mettre fin aux combats entre armée azerbaïdjanaise et forces arméniennes au Haut-Karabakh s’est terminée avant même d’avoir pu démarrer. Lundi 26 octobre, dix minutes avant l’entrée entrée en vigueur officielle de la trêve négociée à Washington la veille, une explosion a retenti près de Stepanakert, la principale ville de la région, et des tirs d’artillerie étaient ensuite audibles au loin à deux reprises.
Les deux camps s’accusent mutuellement de la « violation grossière » de la trêve. Un échec à ajouter aux deux autres tentatives de cessez-le-feu dans cette région montagneuse du Caucase, négociées à Moscou le 10 octobre et à Paris le 17 octobre.
La communauté internationale s’est jusqu’à présent révélée incapable de négocier une trêve durable et plus encore une issue pacifique au conflit. L’Arménie comme l’Azerbaïdjan se sont montrés en grande partie inflexibles.