AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réel"La coalition au pouvoir commence à s’esquisser", assure Habib Jemli

« La coalition au pouvoir commence à s’esquisser », assure Habib Jemli

Le chef du gouvernement désigné Habib Jemli a affirmé que « la coalition au pouvoir commence à se dessiner », notant qu’il existe un consensus important entre les quatre partis participant à la réunion qui a eu lieu vendredi, au palais Dhiafa de Carthage, à savoir Ennhdah, le Courant Démocrate, Echaab et Tahya Tounes.

Lors d’une brève conférence de presse au terme de la réunion avec les dirigeants des quatre partis, Jemli a qualifié la réunion de « point culminant » d’un précédent processus de négociations avec ces partis sur la possibilité de participer au gouvernement.

« J’ai perçu des positions positives des partis présents à la réunion, et une prise de conscience de la nécessité de travailler pour trouver des solutions à la situation économique et sociale », a-t-il ajouté, expliquant que la réunion avec le Quatuor « a abordé le contenu du pacte politique du gouvernement et les principaux axes de son programme ».

Il a souligné que la réunion a réussi à « aboutir à une convergence sur de nombreux points liés au programme et au pacte politique du gouvernement, et qu’elle sera reprise samedi, avec la discussion des portefeuilles ministériels ».

Pour sa part, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré à l’agence TAP que « cette réunion a ouvert la voie pour sortir du blocage dans la formation du gouvernement », évoquant « la possibilité d’annoncer la composition du gouvernement au début de la semaine prochaine ».

Ghannouchi a ajouté que « les négociations réunissent quatre partis.. et chacun s’emploiera à obtenir une part qui le satisfait, sans atteindre tout ce qu’il pose comme conditions ».

Quant au secrétaire général du Mouvement Echaab, Zouheir Maghzaoui, il a affirmé que « le chef du gouvernement désigné a fait une présentation claire de son gouvernement, et de l’annonce politique de ce gouvernement », expliquant qu’il « travaillerait pour soumettre cette offre aux structures du mouvement, jusqu’à la reprise de la réunion samedi ».

Pour sa part, le Secrétaire général du Courant démocrate a indiqué que « le débat sur ce gouvernement reprendra demain, et les structures du parti se décideront à l’issue de cette réunion pour convoquer son Conseil national ou non », laissant penser que la tenue du conseil national dépendra de l’acceptation du Courant démocrate de faire partie du gouvernement.

Lors de cette réunion, le Mouvement Ennahdha a été représenté par son dirigeant Rached Ghannouchi et Imad Hamami, le Mouvement Echaab par son secrétaire général Zouheir Maghzaoui, le Courant Démocrate par son secrétaire général Mohamed Abbou et de son membre du bureau politique Mohamed Ammar, et Tahya Tounes par son président et chef du gouvernement sortant, Youssef Chahed.

Par ailleurs, Kais Arkoubi, membre de l’équipe de communication de Habib Jemli, chargé par le chef de l’Etat le 15 novembre de former le gouvernement, a affirmé que « le chef du gouvernement désigné s’est engagé à révéler la liste de ses ministres dans un délai de 10 jours maximum à compter de la date de l’extension qui lui a été accordée par le président de la République ».

Le 12 décembre, Jemli a rencontré, rappelle-t-on, le président Kais Saied et a demandé une période supplémentaire pour poursuivre les tractations, soulignant son souci que le gouvernement soit formé au plus tôt pour le présenter au Parlement.

D’autre part, Arkoubi a précisé que Habib Jemli s’est entretenu vendredi matin au palais Dhiafa Carthage, avec l’universitaire Jawhar ben Mbarak, et l’homme des médias, Habib Bouajila, ainsi que le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, pour la quatrième fois depuis sa désignation pour former le gouvernement.

Taboubi a souligné devant la presse la « nécessité d’accélérer la formation du gouvernement », et a souhaité que « certains partis ne cherchent pas à régler leurs problèmes internes au détriment du fonctionnement de l’Etat », estimant que « les désignations de complaisance et l’approche des quotas » au sujet des membres du prochain gouvernement, proposés par des politiciens et des partis politiques, « ne servent pas l’Etat ».

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