Une procédure pénale a été ouverte contre des hauts cadres du ministère des affaires sociales, a annoncé, mardi, à l’Agence TAP, la vice-présidente du tribunal de première instance de Tunis et juge chargée des biens confisqués, Leila Abid. L’objectif de cette procédure étant de « contester la décision selon laquelle le centre « Farhat Al Hayet », placé sous tutelle judiciaire, est exclu de la liste des recrutements de cadres spécialisés dans l’éducation des personnes handicapées », a-t-elle expliqué.
« Un haut fonctionnaire du ministère a sciemment et abusivement usé de sa qualité pour contraindre les éducateurs, liés par un contrat avec le centre « Farhat Al Hayat, à présenter leur démission », a-t-elle révélé.
« Il leur a proféré des menaces d’exclusion de toute opération de recrutement. Ce qui constitue une attitudevivement condamnable et répréhensible au vu de la législation pénale », a-t-elle estimé.
« Nous avons avisé le chef du cabinet du ministre des affaires sociales de ce sujet », a-t-elle dit, précisant que « les agissements du responsable en question interviennent sur fond d’une affaire de corruption dévoilée » par la magistrate en charge du contrôle de ce centre.
TAP