Des responsables libyens a démenti que les Tunisiens aient été enlevés dans la zone frontalière des deux pays comme l’a soutenu le ministère tunisien des Affaires étrangères.
« Nous démentons cette information. Il n’y avait pas eu d’enlèvement de Tunisiens, « , a affirmé le porte-parole du ministère libyen de l’Intérieur, Abdelmonem Ayed sans plus de précisions.
Cité par l’AFP, le vice-président du comité libyen de haute sécurité, qui relève du ministère de l’Intérieur, Tarek Zambo, a également rejeté ces affirmations, expliquant que certains Tunisiens ont vu leur voyage interrompu par un sit-in.
Un groupe de révolutionnaires – les ex-rebelles – irrités par la détention de trois Libyens à Tunis avait «retenu un groupe de Tunisiens dans le but de les convertir à leur cause, » a-t-il déclaré.
« Cela ne constitue pas un enlèvement », a-t-il affirmé.
« En outre, le sit-in a été levé et les Tunisiens sont libres d’aller là où bon leur semble. Certains ont terminé leur voyage en Libye, et d’autres ont regagné la Tunisie. «
Zambo a accusé d’anciens membres du régime de Mouammar Kadhafi de provoquer l’agitation dans l’espoir de nuire aux relations entre les deux pays.
Auparavant, le ministère tunisien des Affaires étrangères avait déclaré que des Libyens armés avaient enlevé 80 Tunisiens dans la zone frontalière entre les deux pays , sans préciser l’emplacement ou les circonstances de l’enlèvement.