« Le Fonds monétaire international (FMI) est préoccupé par les récents développements en Tunisie et prend note des mesures prises par les autorités pour remédier à la situation », a réitéré jeudi, à l’agence TAP, une porte-parole de l’institution financière internationale. Elle a souligné que « le FMI maintient son engagement envers la Tunisie, notamment pour soutenir les efforts visant à renforcer l’équité sociale et à promouvoir une croissance inclusive ».
Cette déclaration du bailleur de fonds international intervient suite à la vague de réactions à l’échelle internationale aux propos du président de la république, Kais Saïed, qui avait appelé, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale tenue le 21 février 2023, à prendre des mesures urgentes pour lutter contre l’afflux massif de migrants irréguliers.
La présidence de la République a rejeté catégoriquement les accusations de racisme dans un communiqué publié dimanche 5 mars 2023. Elle a annoncé une série de mesures visant à faciliter les procédures pour les étrangers résidant en Tunisie. Il s’agit notamment, de prolonger le permis de séjour de trois à six mois, d’exonérer les africains du paiement des pénalités de retard imposées aux expatriés ayant dépassé la durée de séjour autorisée, dans le cadre du retour volontaire et de faciliter les départs volontaires pour ceux qui le souhaitent dans un cadre organisé et en coordination préalable avec les ambassades et missions diplomatiques des pays africains en Tunisie.
La directrice du FMI, Kristalina Georgieva avait exprimé, le 14 février dernier à Dubaï, lors de son entrevue, avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, sa satisfaction de l’état d’avancement des réformes entreprises, faisant état de sa disposition à œuvrer en vue d’accélérer leur rythme pour parvenir à un accord définitif avec la Tunisie, au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC). Pour rappel, le 15 octobre 2022, le Fonds avait annoncé être parvenu à un accord avec la Tunisie au niveau des services pour appuyer les politiques économiques de la Tunisie par un accord au titre du MEDC, d’une durée de 48 mois et pour un montant d’environ 1,9 milliard de dollars. Le FMI a ensuite, reporté la réunion de son conseil d’administration concernant l’accord au titre du MEDC, au profit de la Tunisie qui était prévue le 19 décembre 2022, pour accorder à la Tunisie le temps nécessaire lui permettant de finaliser ses programmes de réforme. Le nouveau programme, élaboré par les autorités tunisiennes et appuyé par le FMI, vise à rétablir la stabilité macroéconomique, à renforcer les filets de protection sociale et l’équité fiscale, et à accélérer les réformes favorisant un environnement propice à une croissance inclusive et la création d’emplois durables.
La Tap le confirme, le FMI aussi s’inquiète de la situation en Tunisie
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la BM et le FMI critiquent les autorités tunisiennes et menacent de leurs couper les aides et les crédits parce qu ‘elles veulent protéger le pays et sa population des migrants étrangers clandestins qui envahissent notre petit pays par des voies non réglementaires et qui prennent notre cote pour leur émigration clandestine vers les cotes italiennes alors que le pays traverse la pire crise économique financière et sociale de son histoire par la mauvaise gestion de ses nouveaux gouvernants depuis ce que les occidentaux ont appelé le printemps arabe et la démocratie dans les pays arabes , ces institutions menacent de couper leurs aides au peuple tunisien affamé et appauvri . le FMI chicane d’accorder le crédit de 1,9 milliards de dollars à notre pauvre pays alors qu’ il a accordé un crédit de 25 millions de dollars et se prépare à accorder un autre de 50 millions de dollars au Maroc qui a une démocratie à la marocaine et qui a fermé ses frontières aux migrants clandestins subsahariens et il les a renvoyés chez eux ni tambour battant ni condamnations ni critiques des pays étrangers et des organisations internationales aussi aucun pays étranger et aucune association humanitaire internationale n’ a pas protesté et l’Égypte gouverné de toujours par une dictature militaire enchaine les crédits et les aides internationales sans aucune pression ou intervention il y a deux poids et deux mesures . Je ne reproche pas aux pays étrangers leurs critiques et leurs interventions dans les affaires intérieures de notre pays parce que les nouveaux politiciens et les nouvelles associations dites humanitaires et des ONG financées par l’étranger et qui fleurissent dans le pays depuis la révolution dite bénie appellent, réclament et demandent l’intervention étrangère dans leur propre pays !