AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelLa Tunisie, destination de choix pour la FIV

La Tunisie, destination de choix pour la FIV

La Tunisie semble être un lieu peu propice aux cliniques de fécondation in vitro (FIV), mais selon un article de Jeune Afrique, elle est devenue « une destination de choix sur le continent pour la reproduction assistée ». Mais comme la Tunisie a été pionnière en matière de planning familial et de droit à l’avortement dans les années 1960, cela était peut-être prévisible. La plupart des clients étrangers viennent de Libye, d’Algérie et d’Afrique subsaharienne.

La FIV n’est pas anti-islamique, selon l’un des leaders de la reproduction assistée en Tunisie, le professeur Béchir Hamza. Il aimait à citer un hadith du Prophète : « Le jour de la Résurrection, le Prophète sera fier de l’importance numérique de sa communauté et les croyants sont encouragés à se reproduire ».

Les Tunisiens, cependant, ne semblent pas avoir suivi les conseils du Prophète. Le taux de natalité a fortement baissé, passant de 6,9 en 1962 à 2,1 aujourd’hui. C’est peut-être la raison pour laquelle la FIV y est devenue si populaire, explique le site BioEdge.

La Tunisie n’autorise la FIV que pour les couples mariés et elle interdit les dons de sperme ou d’ovocytes. Elle décourage également la production d’embryons surnuméraires. Certains médecins souhaitent un assouplissement de ces restrictions. Mais il n’y a pas de changement à l’horizon. « Nous avons trouvé un équilibre entre la modernité, les avancées scientifiques et le respect des religions, il n’est pas nécessaire de tout bouleverser », a déclaré un avocat à Jeune Afrique. « Être moins permissif rassure les futurs parents sur l’attribution de la filiation et évite les problèmes d’héritage », estime un juge de famille.

Hors hébergement du couple, le coût moyen d’une FIV en Tunisie est de 4 500 dinars, soit 1 300 euros. Le gouvernement prendra en charge le coût pour les femmes tunisiennes de moins de 40 ans,mariées pendant trois ans.

Au fil des ans, la demande a augmenté, note le gynécologue Faouzi Ariane. « Même si certaines infertilités sont d’ordre psychologique, voire inexplicables, de plus en plus de couples franchissent le pas et entament un processus de FIV qui leur permettra de fonder une famille – et d’éviter le divorce, dont l’infertilité est l’une des causes les plus fréquentes ».

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