AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelLa Tunisie, l'Autriche et l'ONUDI vont de l'avant sur  l'hydrogène vert 

La Tunisie, l’Autriche et l’ONUDI vont de l’avant sur  l’hydrogène vert 

Plus de 80 parties prenantes tunisiennes et autrichiennes, dont 30 % de femmes, se sont réunies lors d’un atelier technique sur l’hydrogène vert et les impacts liés à l’eau. L’événement a été organisé par l’ONUDI en coopération avec le ministère autrichien de l’Action pour le climat (BMK) afin de discuter de la collaboration future et des projets dans le domaine de l’hydrogène entre la Tunisie et l’Autriche.

Comme d’autres pays européens dotés d’un secteur industriel puissant, l’Autriche est prête à investir dans des technologies de pointe et climatiquement neutres pour l’acier et les produits chimiques verts, et à minimiser leur empreinte carbone. Pour atteindre les objectifs de décarbonisation, il faut de grandes quantités d’hydrogène et d’électricité verts, ce qui nécessite d’importants investissements, ainsi que le développement d’infrastructures de transport et de corridors commerciaux et des partenariats de collaboration. Les spécificités de la stratégie autrichienne en matière d’hydrogène et les engagements climatiques ont été présentés par un représentant du BMK. La stratégie tunisienne, actuellement en cours d’élaboration, a été présentée par un représentant du ministère tunisien de lIndustrie, des mines et de l’énergie, qui a insisté sur les défis à relever, tels que la pénurie d’eau en Tunisie.

La situation géographique stratégique de la Tunisie, son vaste potentiel en matière d’énergies renouvelables et sa situation politique stable constituent d’excellentes conditions pour que le pays devienne un producteur d’hydrogène vert, tant pour le marché intérieur que pour le marché extérieur. La production d’hydrogène vert peut contribuer à décarboniser les secteurs tunisiens de la métallurgie, de la céramique et du verre, et à créer de nouvelles industries durables telles que les engrais à base d’ammoniac vert. Elle peut également devenir un catalyseur pour répondre aux besoins en hydrogène de l’Europe centrale, notamment de l’Autriche, dans les secteurs de l’industrie, des transports et de l’énergie. Les participants ont discuté du fait que l’actuel corridor gazier entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud peut être réorienté pour transporter de grandes quantités d’hydrogène vert compétitif de la Tunisie à l’Europe centrale, y compris l’Autriche, en passant par l’Italie et en tirant parti de l’infrastructure gazière existante.

Il ressort des discussions qu’il est fondamental de prendre en considération et de comprendre comment l’hydrogène vert peut être intégré dans le portefeuille d’énergies renouvelables du pays et être déployé dans les industries. La production d’hydrogène vert ne devrait pas absorber les capacités d’électricité renouvelable, ce qui ralentirait la transition énergétique nationale.

Le développement du marché de l’hydrogène vert ouvre de nouvelles perspectives pour les pays développés et en développement. Pour réussir, il faut s’attaquer aux obstacles existants sur le marché. Il s’agit notamment du manque de coordination, d’aptitudes et de compétences, de mécanismes de financement et d’investissement, de politiques et de réglementations.

L’ONUDI, avec son programme mondial pour l’hydrogène dans l’industrie, dont l’Autriche (BMK) est un des principaux donateurs, considère que son rôle est d’aider ses États membres à relever les défis et à favoriser une meilleure coopération entre les pays.

L’atelier a fourni une plateforme d’échange de connaissances entre les ministères, les universités et les représentants des secteurs public et privé.  L’approche multipartite s’inscrit dans la stratégie de l’ONUDI visant à promouvoir une économie de l’hydrogène inclusive et juste.

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