L’Office tunisien des céréales a acheté 50 000 tonnes de blé meunier et autant d’orge fourragère dans un appel d’offres international.
Selon AgriCensus spécialisé dans les marchés céréaliers mondiaux, la Tunisie a payé 13% plus cher le blé et 20% l’orge, un renchérissement dû à la sécheresse et à la canicule qui font flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été. Les analystes disent néanmoins ne pas craindre d’émeutes de la faim comme en 2007-2008 en raison de stocks « confortables ».
Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont amorcé une courbe plus ascendante ayant frôlé les 220 euros sur le marché européen Euronext. Un pic jamais atteint depuis avril 2014.
La principale raison de cette flambée est liée à la météo: la moisson mondiale de blé a été plus faible qu’attendue, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.
La sécheresse a particulièrement frappé l’Europe du nord, la Pologne, les pays baltes, la Suède et l’Allemagne, grands producteurs de céréales.