On savait que Rached Ghannouchi avait plusieurs cordes à son arc, mais on ignorait qu’il taquine le ballon. Il vient de faire étalage de ses talents sur ce terrain, en plus de celui politique, en participant à un tournoi de football organisé par le mouvement Ennahdha pour les personnels de ses sièges centraux.
Visiblement, Ghannouchi n’a pas fait parler la poudre à l’intérieur du rectangle : pas de dribbles chaloupés, de slalom balle au pied, pas de débordements sur l’aile, pas de feinte de corps ni de pichenettes, les réservant à son terrain de prédilection qu’on connaît. Le capitaine d’Ennahdha n’en pas moins « crucifié » le gardien de buts adverse, en transformant un penalty, d’une main de maître, si l’on ose dire, avant de prendre congé de la bande de joyeux drilles qui lui ont donné la réplique, apparemment sans trop forcer la dose, pour retrouver son inoxydable supporter, Abdelfatteh Mourou, qui l’attendait sur la ligne de touche et lui dire tout l’émerveillement que lui avaient procuré la maestria et la perfection dans l’exécution des gestes hautement techniques d’ « Ibrached » Ghannouchi, serait-on tenté de présumer.
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