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Le conflit commercial menace « à court terme » la croissance mondiale, prévient le FMI

Le conflit commercial entre les Etats-Unis et ses partenaires pourrait compromettre à brève échéance la croissance économique de la planète, a prévenu lundi le FMI tout en maintenant pour le moment sa prévision d’expansion pour 2018.

Le Fonds monétaire international anticipe une croissance de 3,9% pour l’économie mondiale cette année, soit une hausse inchangée par rapport à son estimation publiée en avril. « Le risque que les tensions commerciales actuelles s’intensifient encore – avec un impact négatif sur la confiance, les marchés et l’investissement – représente à court terme la menace la plus grande pour la croissance mondiale », a résumé Maurice Obstfeld, économiste en chef du FMI. Il a en outre fait état de modèles macroéconomiques suggérant que « si les menaces actuelles sur le commerce se réalisent et la confiance des entreprises s’érode, cela pourrait abaisser nos projections actuelles de l’ordre de 0,5 point d’ici 2020 ».

Pour le moment, la projection de croissance des deux premières économies du monde, Etats-Unis et Chine, reste, elle, inchangée pour cette année. Dans le détail, le FMI estime désormais que la croissance des pays avancés devrait s’établir à 2,4% (-O,1 point) avec les Etats-Unis faisant la course en tête (+2,9%) sous l’effet de la réforme fiscale adoptée fin 2017 qui s’est traduite par une baisse d’impôts pour les ménages et les entreprises.

Le Fonds a abaissé encore davantage sa prévision pour la zone euro (-0,2 point à 2,2%) avec des estimations moins optimistes pour l’Allemagne (-O,3 point à 2,2%), la France (-0,3 point à 1,8%) et l’Italie (-0,3 point à 1,2%), en raison du « ralentissement de l’activité économique plus marqué que prévu au premier trimestre » pour les deux premiers et des incertitudes politiques qui ont pesé sur le troisième. Le Japon, dont la croissance devrait s’établir à 1% (-0,2 point), a lui enregistré une consommation et des investissements atones au premier trimestre, qui devraient toutefois retrouver de la vigueur le reste de l’année. S’agissant du Royaume-Uni (-0,2 point à 1,4%), les termes du « Brexit » demeurent confus « en dépit de mois de discussions », note Maurice Obstfeld.

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