Turquie- Les autorités turques ont levé lundi le couvre-feu mis en place pour combattre les séparatistes kurdes dans une partie de la plus grande ville du sud-est de la Turquie, Diyarbakir, mais les mesures de sécurité y demeuraient draconiennes alors que les Kurdes fêtaient le Norouz, leur nouvel an, au premier jour du printemps.
La Turquie est en état d’alerte maximal après une série d’attentats qui ont fait plus de 80 morts, le plus récent ayant fait quatre victimes—trois Israéliens et un Iranien—samedi dans le centre d’Istanbul.
Le couvre-feu qui était en vigueur depuis six jours dans le quartier de Kaynartepe, à Diyarbakir, a été levé lundi à six heures du matin (04h00 GMT).
Il y avait été imposé parce que des combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, hors-la-loi) avaient entrepris d’ériger des barricades, de creuser des tranchées et de poser des mines dans ce quartier, mais les autorités affirment que les opérations menées par les forces de sécurité ont permis d’atteindre leur objectif.
Le cessez-le-feu qui était en vigueur pendant deux ans entre l’Etat turc et le PKK a volé en éclats en juillet dernier et les combats ont repris.