L’Association tunisienne des jeunes magistrats a réaffirmé son attachement au Conseil supérieur de la magistrature (CSM), « en tant que seule institution légitime qui garantit le bon fonctionnement et l’indépendance de la justice, conformément à la Constitution et l’ensemble des conventions internationales ratifiées ».
L’Association estime également que le Conseil supérieur de la magistrature provisoire est tout simplement un édifice « anarchique » qui ne repose sur aucun texte juridique ou constitutionnel.
Dans un communiqué, l’Association a réitéré sa position « constante » au sujet de l’illégitimité du décret portant organisation dudit Conseil supérieur de la magistrature provisoire, dénonçant une violation « criante » des dispositions de la Constitution dans le chapitre sur le pouvoir judiciaire et le chapitre sur les droits et libertés ».
Par ailleurs, elle a également mis en garde contre toute implication des magistrats nommés en leur qualité et des magistrats retraités dans « ce crime », appelant à ne pas prêter un « faux serment » devant le président de la République, au nom du respect de la Constitution.