Le député du mouvement Ennahdha, Mohamed Goumani, a appelé le président de la République à permettre aux députés de reprendre leur travail ou à dissoudre officiellement le parlement et tenir des élections anticipées.
Je suis venu au parlement pour reprendre mon travail en tant que député, a-t-il déclaré aux médias, après avoir été empêché d’accéder au siège du parlement, par les forces de l’ordre.
Il a ajouté que des contacts sont actuellement établis entre les députés afin de convenir des actions futures à entreprendre pour réagir à ce gel des activités du parlement, suspendues depuis le 25 juillet 2021.
Présente sur les lieux, la journaliste de la TAP a constaté l’absence de députés devant le siège du parlement.
Jeudi, 90 parlementaires ont annoncé leur intention de reprendre, le 1er octobre, leurs activités après la fin des vacances parlementaires.
Des citoyens, rassemblés devant le parlement, ont brandi des slogans réclamant le départ de Goumani et de tous les députés. Certains ont tenté de l’agresser, ce qui a poussé les forces de l’ordre à intervenir pour l’évacuer.
Un grand déploiement policier a été observé, ce vendredi, à proximité du parlement. Un périmètre de sécurité a été établi et plusieurs voitures de patrouilles étaient visibles dans le secteur.
Des blindés de l’armée et des militaires étaient, également, positionnés à l’intérieur de la clôture du parlement, a encore rapporté la journaliste de la TAP.
