Le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti, a affirmé, samedi, que son département reprendra le projet de réforme de l’éducation en coopération avec ses partenaires, dans le cadre d’une démarche visant à développer l’éducation en Tunisie.
Lors d’une séance plénière à l’ARP consacrée à l’examen du projet du budget du ministère, il a indiqué que ce dernier » ne renoncera pas à la voie de la réforme qui a été entravée ces dernières années « , considérant que cette réforme » constitue une mission incontournable qui doit être nécessairement accomplie « .
Par ailleurs, Sellaouti a évoqué les sit-ins des surveillants et des fonctionnaires de l’éducation observés au siège du ministère, soulignant que le département de l’Education a communiqué à la présidence du gouvernement tous les projets liés aux accords précédemment conclus avec la partie syndicale.
Il a formulé l’espoir de trouver des solutions à travers les négociations au sein du comité 5 plus 5 qui a repris ses réunions au cours de cette semaine, afin de parvenir à un accord qui satisfait toutes les parties malgré la situation financière difficile du pays.
Dans le même contexte, Sellaouti a reconnu que l’école publique » avait perdu son rôle d’ascenseur social qu’elle avait joué pendant des décennies depuis les années d’indépendance « , soulignant toutefois que les établissements d’enseignement public disposent de compétences capables de mener à bien la réforme.
Il a ajouté que le ministère de l’Education envisage la création de groupements financiers pour les écoles primaires, les collèges et les lycées qui comptent pas moins de 400 élèves, « une mesure qui vise à assurer l’autonomie financière de ces établissements, » a-t-il expliqué.