La présidente de l’association »Liberté et Equité », Imen Triki a affirmé à Jawhara fm, que la pratique de la torture dans les centres de détention et les maisons d’arrêt en Tunisie post-révolution existe toujours.
Elle a reconnu une légère baisse du nombre des cas de torture, et recommandé la prudence face à cette tendance, puisqu’elle peut être, à ses yeux , une simple manœuvre adoptée par les agents des services de sécurité et les agents pénitentiaires pour se protéger de la pression des composantes de la société civile.
Elle a ajouté que la mise en place de mécanismes de prévention contre ces pratiques demeure indispensable comme l’évidence de la présence effective de l’avocat lors de la garde à vue et au cours de toutes les étapes de l’enquête.