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Le Trump faiseur de paix, très inspiré par les 400 milliards $ de contrats à Riyad

Le Donald Trump qu’on a vu en Arabie saoudite hier dimanche 21 mai 2017, devant un impressionnant parterre de 37 chefs d’Etat et de gouvernement arabo-musulman, n’a rien à voir avec le trublion qui terrorisait la planète avec ses violentes diatribes contre les musulmans, les immigrés, avec très peu de nuances, et parfois même pas du tout. Ce qu’on a vu et entendu hier à Riyad, c’est un président américain qui accepte, du moins selon ses déclarations, de rentrer enfin dans son costume d’homme d’Etat, conscient de l’énorme pouvoir de destruction des postures de l’homme le plus puissant de la planète, se résolvant, là aussi d’après ses dires, à affronter la complexité du monde et à ménager ses alliés.; Les dirigeants venus écouter religieusement Trump l’ont entendu désigner un seul ennemi, le leur, un ennemi planétaire : les terroristes. Ce qui tranche avec les formules fourre-tout et simplistes habituelles du républicain, notamment durant la campagne électorale. « Chassez-les de vos lieux de culte. Chassez-les de vos communautés. Chassez-les de vos terres saintes. Chassez-les de la planète« , a asséné Trump. Qui n’est pas d’accord avec ça ? Personne. En tout cas personne n’a manifesté sa désapprobation dans la salle. Mais ailleurs si. En effet dans la soirée, Téhéran, ennemi historique de; Washington; et de Riyad, qui n’a pas loupé une miette de ce discours de rapprochement, a réagi en ces termes peu diplomatiques : « Donald Trump veut surtout pomper l’argent de l’Arabie saoudite« . Les Iraniens font allusion aux contrats paraphés par le président américain à Riyad, pour la somme astronomique de 400 milliards de contrats !; Après l’Arabie saoudite Trump met le cap sur Israël et la Palestine, ces 22 et 23 mai. On annonce des rencontres avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Bethléem. On jugera, sur ces premiers pas dans le casse-tête proche oriental, de sa capacité à être le faiseur de paix que le monde attend depuis des décennies, tous les présidents américains ayant jusqu’ici échoué dans cette mission. Le dernier, Barack Obama, le gardera sans doute comme un de ses grands rendez-vous manqués, par la faute aussi, il faut le dire, de Netanyahou, qui a tout fait pour lui savonner la planche…

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