L’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, a suscité la controverse après avoir déclaré à l’agence de presse italienne Nova que son pays « travaille en étroite collaboration avec l’Italie pour maintenir la stabilité en Tunisie ».
Il a indiqué que « nous sommes pleinement engagés à faire face à la situation en Tunisie, qui nous préoccupe, et nous coopérons étroitement avec l’Italie pour prévenir toute forme d’instabilité dans ce pays. Notre objectif commun est de contribuer au maintien de la stabilité en Tunisie ».
L’ex député Majdi Karbaoui, cité par le Middle East Monitor s’est demandé où est la « ligne de souveraineté nationale » ? Si l’on ne parle pas de la Turquie, de la démocratie et des droits de l’homme, ils se taisent ! Dites-nous maintenant, sommes-nous affiliés à l’Algérie ou à l’Italie ? »
Al-Qods Al-Arabi, pour sa part, cite un activiste politique qui s’interroge « comment l’Algérie va-t-elle se coordonner avec l’Italie pour maintenir la stabilité en Tunisie ? Cela se fera-t-il à travers le projet GALSI de transport de gaz, qui ignore le territoire tunisien, sachant que près de 55 % du gaz en Tunisie provient d’Algérie et que 98 % de l’électricité est générée par le gaz ? Ou bien en autorisant la pollution du bassin de la Medjerdah par des déchets industriels et urbains ? Ou en utilisant à mauvais escient les ressources en eaux souterraines partagées entre la vallée algérienne du Souf et la région tunisienne de Ghardimaou, ce qui va à l’encontre de nos accords et traités bilatéraux » ?
Al-Monitor rappelle que la première ministre italienne Giorgia Meloni a suscité la controverse il y a quelques mois lorsqu’elle a révélé qu’elle avait discuté avec le président Abdelmajid Tebboune des « scénarios attendus en Tunisie », ce qui a provoqué l’indignation de la Tunisie.
La même source rappelle également que Tebboune a suscité la controverse en déclarant que son pays avait convenu avec l’Italie d’aider la Tunisie à retrouver la voie de la démocratie.
La Tunisie ne demande rien ni à l’Italie ni à l’Algérie, la Tunisie est un pays indépendant, libre de ses actes où la vrai démocratie règne, cette démocratie et cette liberté d’expression doivent être basées sur la sincérité et le respect des autres, les terroristes, le mensonge et la mafia (corruption et banditisme,…) sont exclus du pouvoir. La coopération et le partenariat dans des projets gagnant-gagnants sont les seules mesures d’entente pour le développement des pays.